Période fiscale 2025

Quels changements et comment Eurogest peut vous accompagner ?

Explorez les changements clés et les nouvelles réglementations fiscales pour 2025 afin de maximiser vos avantages fiscaux.

La période fiscale est souvent appréhendée avec inquiétude. Pourtant, anticiper cette échéance permet non seulement d’éviter les mauvaises surprises mais aussi de saisir des opportunités pour optimiser votre patrimoine.

En 2025, la Loi de Finances a tardé à être votée. Comme vous le savez, Eurogest Patrimoine Associés est le professionnel reconnu pour vous accompagner dans cette période clé, afin d’adapter votre stratégie patrimoniale aux nouvelles règles fiscales.

Aperçu de la Période Fiscale 2025

Quels sont les principaux changements fiscaux en 2025 ?

L’année 2025 marque un tournant en matière de fiscalité avec de nombreuses évolutions impactant aussi bien les salariés, les retraités que les entreprises. Certaines mesures visent à préserver le pouvoir d’achat en limitant les effets de 

l’inflation tandis que d’autres ont pour objectif d’augmenter la contribution des foyers aisés et des grandes sociétés au financement des politiques publiques. Entre revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu, nouvelles taxes

pour les grandes entreprises et ajustements des dispositifs fiscaux, il est essentiel de comprendre les implications concrètes de ces mesures.

Les points clés à retenir :

Un impôt sur le revenu réajusté et effort supplémentaire pour les hauts revenus

Afin d’atténuer l’impact de l’inflation sur les contribuables, le barème de l’impôt sur le revenu est revalorisé de 1,8 %. Concrètement, cela signifie que les seuils de chaque tranche d’imposition sont relevés. Ainsi, certaines hausses de salaires ne feraient pas mécaniquement basculer certains contribuables dans une catégorie supérieure. Cette adaptation permet aux foyers de conserver une pression fiscale stable malgré l’augmentation du coût de la vie.

Par ailleurs, une mesure inédite est introduite en 2025 : la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, qui s’ajoute à l’impôt sur le revenu des personnes percevant des revenus élevés. Cette contribution supplémentaire vise les contribuables domiciliés fiscalement en France dont le revenu fiscal de référence dépasse 250 000 euros pour une personne seule et 500 000 euros pour un couple soumis à une imposition commune. L’objectif est de garantir que ces ménages contribuent à hauteur d’un seuil minimal, à savoir 20%, même lorsqu’ils bénéficient d’avantages fiscaux sous forme de crédits ou de réductions d’impôt.

Les entreprises face à une fiscalité renforcée et des incitations à l'innovation réduites

Dans un contexte où le gouvernement cherche à renforcer les recettes publiques, les grandes entreprises font face à plusieurs nouvelles contraintes fiscales. L’une des mesures phares est la mise en place d’une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros. Cette taxe temporaire s’applique de manière progressive, avec un taux pouvant atteindre 20,6 % pour celles dont le chiffre d’affaires se situe entre un et trois milliards d’euros. Cette contribution vise à accroître la participation des grandes entreprises aux efforts budgétaires, dans un cadre où les bénéfices enregistrés de certains groupes ont été fortement concernés.

Les dispositifs incitatifs à la recherche et à l’innovation connaissent également un coup de frein. Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), qui permet aux entreprises de récupérer une partie des dépenses engagées en R&D, est modifié. À partir de 2025, certaines dépenses ne seront plus éligibles, notamment celles liées à l’acquisition et à la défense des brevets. De plus, le taux de prise en compte des frais de personnel passe de 43 % à 40 %, notamment l’avantage fiscal pour les entreprises investissant dans la recherche.

Le Crédit d’Impôt Innovation (CII), qui bénéficie principalement aux PME développant de nouveaux produits, est prolongé jusqu’en 2027 mais avec une baisse significative de son taux, passant de 30 % à 20 %. Cette diminution pourrait freiner l’élan des petites entreprises cherchant à innover, les incitant à repenser leur stratégie de financement de la recherche et du développement.

Autre réforme notable, une nouvelle fiscalité sur les super-dividendes est instaurée. Cette taxe exceptionnelle, fixée à un taux forfaitaire de 35 %, s’applique aux distributions de dividendes qui excèdent une moyenne définie sur plusieurs années. Cette mesure a pour but d’encourager une gestion plus responsable des bénéfices en évitant des distributions excessives aux actionnaires, au détriment des investissements internes des entreprises.

Un renforcement des règles fiscales dans l'immobilier

L’administration fiscale utilise des technologies avancées pour sécuriser les données et simplifier le processus de déclaration, incluant des plateformes numériques améliorées.

Prolongation de certaines mesures incitatives et dispositifs sociaux

Si certaines réformes risquent d’accentuer la pression fiscale, d’autres dispositifs sont prolongés pour continuer à soutenir certains secteurs et populations. La défiscalisation des pourboires, mise en place ces dernières années, est reconduite jusqu’en décembre 2025. Les sommes versées aux salariés du secteur de l’hôtellerie et de la restauration par les clients restent ainsi exonérées de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, favorisant un meilleur pouvoir d’achat.

Le dispositif « Coluche », qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 75 % sur les dons aux associations d’aide aux personnes en difficulté, est également maintenu. Cette réduction est en outre élargie aux associations engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques, témoignant d’une volonté du gouvernement de renforcer le soutien à ces causes.

Une fiscalité en mutation : Anticiper et adapter sa stratégie

L’ensemble de ces réformes traduit une volonté de rééquilibrer l’effort fiscal entre les différentes catégories de contribuables, tout en répondant aux défis économiques actuels. La revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu constitue une bonne nouvelle pour les ménages, tandis que les grandes entreprises et les contribuables aux revenus les plus élevés devront composer avec une fiscalité renforcée.

Certains chefs d’entreprises devraient anticiper leurs stratégies de rémunérations.

Pour les investisseurs et les entrepreneurs, ces changements nécessitent une adaptation stratégique, notamment en ce qui concerne l’immobilier et l’innovation. Face à cette évolution du cadre fiscal, il sera essentiel d’anticiper ces modifications cette année et d’explorer les solutions les plus adaptées pour optimiser la fiscalité de l’année prochaine.

Changements spécifiques pour les retraités en 2025

Les retraités ne sont pas épargnés par ces évolutions fiscales. Plusieurs changements significatifs vont impacter directement leur situation financière :

D’une part, la bonne nouvelle concerne la revalorisation des pensions de retraite de base à hauteur de 2,2 % dès janvier 2025 afin de compenser l’inflation. Cette augmentation vise à préserver le pouvoir d’achat des retraités face aux hausses générales des prix.

Par ailleurs, le barème déterminant l’exonération totale ou partielle de la CSG (Contribution Sociale Généralisée), CRDS et Casa sur les pensions est relevé de +4,8 %. Ce relèvement permettra ainsi à certains retraités modestes de bénéficier d’une exonération partielle ou totale de ces prélèvements sociaux.

En revanche, une mesure plus contraignante est envisagée : la suppression éventuelle de l’abattement fiscal de 10 % sur les pensions retraite. Cet abattement historique avait été mis en place initialement pour compenser la différence avec les actifs bénéficiant d’une déduction forfaitaire pour frais professionnels. Sa suppression pourrait entraîner une hausse sensible des impôts pour environ 20 % des retraités aux revenus les plus confortables (augmentation estimée entre 700 et 800 euros annuels). Cependant, il est prévu que cette mesure épargne les retraités modestes afin de préserver leur pouvoir d’achat.

Pourquoi solliciter l’accompagnement d’un Conseiller en Gestion de Patrimoine ?

Face à ces évolutions significatives, le rôle du CGP prend tout son sens. En effet, nous ne nous limitons pas simplement à vous informer sur ces changements : nous analysons précisément votre situation personnelle ou professionnelle afin de vous proposer une stratégie patrimoniale globale et adaptée.

Nous réalisons tout d’abord un bilan patrimonial complet qui nous permet de cerner précisément vos attentes et objectifs personnels ou professionnels : préparation de la retraite, protection sociale du dirigeant et de ses salariés, protection du conjoint ou du partenaire en cas de décès, optimisation fiscale ou encore transmission efficiente du patrimoine familial ou professionnel.

Nous travaillons de concert avec vos conseils habituels et apprécions beaucoup ces échanges interprofessionnels.

À partir de ce diagnostic approfondi, nous élaborons avec vous une stratégie sur mesure visant à optimiser durablement votre fiscalité tout en sécurisant votre patrimoine global. Nous disposons pour cela d’une expertise approfondie sur l’ensemble des dispositifs fiscaux existants (assurance-vie, contrat de capitalisation, PER individuel ou collectif, épargne salariale, Pacte Dutreil …) et des solutions immobilières alternatives permettant une optimisation fiscale efficace après la disparition du Pinel.

Virginie Tricoit

Un accompagnement à la déclaration fiscale pour les salariés et les retraités

Louka Viala - Responsable des études clients et de la communication

En effet, les professions libérales et chefs d’entreprises sont souvent suivis par des experts-comptables proactifs, qui les accompagnent également dans leur déclaration de revenus personnelles.

Toutefois, les salariés ou retraités ayant des biens locatifs à déclarer sont souvent perdus et commettent des erreurs qui peuvent leur coûter cher.

Par ailleurs, de plus en plus de contribuables ouvrent des comptes à l’étranger. Cette démarche est tout à fait autorisée mais il convient de la déclarer sous peine d’amende (1500€ d’amende par compte non déclaré et par an. Cette amende peut être portée à 10 000 euros par compte et par an lorsque le compte a été ouvert dans un établissement bancaire qui se trouve dans un État non-signataire de la convention d’assistance administrative qui facilite notamment les échanges de renseignements bancaires avec la France.). Le formulaire n° 3916 est à déposer.

Il en est de même pour les associés de SCI non passibles de l’impôt sur les sociétés et qui ne détiennent plus de biens immobiliers : une déclaration 2072 est attendue par l’administration fiscale, sous peine d’amende (article 1729 B du Code Général des Impôts : 150€ d’amende par document non déposé).

Grâce à notre accompagnement personnalisé, nous nous adaptons à chaque demande.

Anticiper dès maintenant avec Eurogest Patrimoine Associés

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En conclusion, face aux nombreux changements fiscaux intervenant dès cette année 2025—contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, location meublée et fin du dispositif Pinel—il est essentiel plus que jamais d’être accompagné par un Conseiller en Gestion de Patrimoine expérimenté et qui vous suit dans le temps.

Votre CGP saura vous guider efficacement afin que cette période fiscale devienne une réelle opportunité patrimoniale. Le 1er RDV découverte est gratuit. Venez nous rencontrer.